Strahl appuie le caucus du plein air

Robert Freeman
Black Press

Le 13 avril 2006

La création d’un caucus du plein air formé de députés fédéraux est un « concept intéressant » qui devrait retenir l’attention de nombreux parlementaires, d’après le député de Chilliwack–Fraser Canyon, M. Chuck Strahl.

« Je crois (que le député saskatchewannais Garry Breitkreuz) va rallier beaucoup de monde à sa cause », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Agriculture n’aura pas le temps de participer au caucus, mais il demandera au Secrétariat rural de le tenir au courant des questions soulevées par les députés.

M. Breitkreuz affirme que près de 40 députés – de toute allégeance – appuient ce caucus ayant pour mission de « faire reconnaître dans la loi » la pêche, la chasse, le piégeage et les sports de tir comme des « activités traditionnelles » au Canada.

« Bien dirigé, le caucus pourrait être un atout considérable pour le pays », a-t-il ajouté.

La BC Wildlife Federation appuie aussi la création du caucus.

« C’est une bonne chose, non seulement pour la Fédération, mais pour tous les amateurs de plein air », affirme M. Tony Toth, directeur administratif de la BC Wildlife Federation.

Il affirme cependant qu’une tentative de formation d’un caucus de « tous les partis » avait échoué auparavant et qu’il « faut se demander jusqu’à quel point les néo-démocrates et les libéraux participent au caucus du plein air ».

Jusqu’à maintenant, le caucus de 38 membres compte cinq libéraux et deux néo démocrates, des Ontariens et des Albertains pour la plupart. La Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Québec y ont chacune trois députés. Au moment de mettre sous presse hier, seuls deux députés de la Colombie-Britannique, John Cummins et Jim Abbott, avaient accepté que leur nom soit publié.

Selon la version provisoire de l’énoncé de mission, le caucus se penchera sur :
- l’accès aux terres publiques fédérales et aux plans d’eau;
- la sensibilisation de la population à l’importance des activités de plein air dans l’économie;
- le cadre de préservation de l’environnement;
- les usages multiples et la gestion durable des terres publiques, des plans d’eau, du poisson, de la faune et des habitats, basés sur des principes scientifiques.

Selon M. Breitkreuz, cinq millions de Canadiens s’adonnent à des activités de plein air comme la chasse et la pêche, il est donc « essentiel que les intérêts de ce vaste groupe de Canadiens soient reconnus par des députés et des sénateurs de tous les partis ».