Edited
Hansard • Number 035
Friday,
November 29, 2002
[Hansard Page 2057]
Mr. Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Canadian Alliance): Mr. Speaker, yesterday the justice minister bragged that the gun registry was worth $1 billion but his actions contradict his words. The minister refuses to permit aboriginal hunters to buy ammunition without a firearms licence. Can the minister explain why his government delivers thousands of rounds of ammunition to reserves and hands the ammunition out to aboriginal hunters who are not in possession of a firearms licence?
Mr. Paul Harold Macklin (Parliamentary Secretary to the Minister of Justice and Attorney General of Canada, Lib.): Mr. Speaker, we are doing our very best to administer this program. As the minister said yesterday in the House, there are challenges in starting up a new program and we are working, and have worked in the past, with our aboriginal communities to try to make their life better, and in particular the waiver of fees when, for example, their hunting is for sustenance. We believe we are doing a good job and we are going to proceed with that which is founded in good public policy.
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Hansard
révisé • Numéro 035
Vendredi
29 novembre 2002
M.
Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Alliance canadienne): Monsieur
le Président, hier, le ministre de la Justice s'est vanté du fait que le
registre des armes à feu valait un milliard de dollars, mais ses actions
contredisent ses paroles. En effet,
le ministre refuse d'autoriser les chasseurs autochtones à acheter des
munitions s'ils ne détiennent pas de permis de possession d'arme à feu. Le
ministre peut-il nous expliquer pourquoi, alors, son gouvernement envoie des
munitions par milliers dans les réserves et distribue ces munitions à des
chasseurs autochtones qui n'ont pas de permis de possession d'arme à feu?
M.
Paul Harold Macklin (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et
procureur général du Canada, Lib.): Monsieur le Président, nous faisons tout notre possible pour administrer
ce programme. Comme le ministre l'a déclaré hier à la Chambre, la mise en
marche d'un nouveau programme pose toujours un défi, des difficultés. Nous
collaborons actuellement, comme nous l'avons fait dans le passé, avec les
collectivités autochtones pour essayer de leur faciliter la vie, notamment en
les exonérant des droits quand, par exemple, ils doivent chasser pour assurer
leur subsistance. Nous estimons que nous faisons du bon travail et nous allons
agir selon ce que nous dicte l'intérêt public.
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