Edited Hansard • Number 187
Friday, May 10, 2002
Mr. Garry
Breitkreuz (Yorkton--Melville, Canadian Alliance): Mr.
Speaker, at noon today the National March for Life will congregate on Parliament
Hill as they do every year. They meet to mourn the 100,000 children who lose
their lives through abortion every year. For
the nine months a baby is in the mother's womb the baby has absolutely no legal
protection in Canada. This is because the criminal code states that a baby does
not become a human being until they have completely emerged from the mother's
body. Eighty-nine percent of my
constituents say that the current definition of a human being is unacceptable
and, I suspect, if the government were brave enough to ask, it would find that
the vast majority of Canadians agree. For
that reason I introduced Motion No. 392 that asks the Standing Committee on
Justice and Human Rights to examine this life and death issue and determine if
the definition of a human being needs to be amended.
I thank those who have the courage and take the time to speak up for
those whose voices cannot be heard.
M. Garry Breitkreuz (Yorkton--Melville, Alliance
canadienne): Monsieur le Président, tout à l'heure, à
midi, les participants à la Marche nationale pour la vie rallieront la Colline
du Parlement, comme à chaque année, pour pleurer ensemble les 100 000
avortements annuels qui privent des enfants à naître du droit à la vie.
Neuf mois durant, l'enfant niché dans le sein de sa mère n'est
nullement protégé par la loi canadienne. Le Code criminel précise qu'un
enfant n'acquiert le statut d'être humain que lorsqu'il est totalement sorti du
ventre de la mère. Pour 89 p. 100
de mes électeurs, la définition actuelle de l'être humain est inadmissible
et, à mon sens, si le gouvernement avait suffisamment de cran pour poser la
question, il constaterait que la grande majorité des Canadiens sont d'accord là-dessus.
C'est d'ailleurs pourquoi j'ai présenté la motion no 392
dans laquelle je demande au Comité permanent de la justice et des droits de la
personne de se pencher sur cette question de vie et de mort et de voir s'il
convient de modifier la définition de l'être humain.
Je remercie ceux qui ont le courage et prennent le temps de défendre la
cause de ces êtres sans voix au chapitre.