37th
Parliament, 2nd Session
Edited
Hansard • Number 011
Monday, October 21, 2002
STATEMENTS BY MEMBERS
[Hansard – Page 673]
Prairie
Farmers
Mr.
Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Canadian Alliance):
Mr. Speaker, on Friday, October 4 the editorial board of the Ottawa Citizen said
that the government should eliminate the Canadian Wheat Board or turn it over to
the farmers themselves with membership entirely voluntary. I am quoting from the
Ottawa Citizen editorial:
It is offensive that anyone is required to sell his production and skill to one buyer, namely the federal government, at the price it determines in secret. When the federal government defends the existence of the wheat board, it is defending the expropriation of farmers' property. Virtually no other profession in this nation--and that includes grain farmers in Ontario and Quebec--is forced to give up the efforts of its own production to a government monopoly. It's time we put to pasture the notion that farmers shouldn't be allowed to grow their business like any other.
All
Canadians should be very concerned about the use of government force to
expropriate private property from prairie farmers because next time, it might be
the Liberals coming after their property.
*
* *
Les agriculteurs des Prairies
M.
Garry Breitkreuz (Yorkton—Melville, Alliance canadienne):
Monsieur le Président, le vendredi 4 octobre, on lisait à la page éditoriale
de l'Ottawa Citizen que le gouvernement devrait supprimer la Commission
canadienne du blé ou la céder aux agriculteurs, qui seraient libres d'y adhérer
ou non. Je cite l'éditorial de l'Ottawa Citizen:
Il
est révoltant que tout producteur soit forcé de vendre ses produits et son
savoir-faire à un seul acheteur, à savoir le gouvernement fédéral, au prix déterminé
en secret par celui-ci. Quand le gouvernement fédéral défend l'existence de
la Commission canadienne du blé, il défend la dépossession des agriculteurs
de leurs biens. Aucune autre profession du pays--et cela comprend les céréaliculteurs
de l'Ontario et du Québec--n'est forcée de vendre le fruit de ses efforts à
un monopole gouvernemental. Il est temps d'en finir avec cette notion qui veut
que les agriculteurs ne peuvent pas gérer leur entreprise comme les autres
producteurs.
Tous
les Canadiens doivent se préoccuper vivement de l'utilisation de la force par
le gouvernement pour déposséder les agriculteurs des Prairies de leurs biens
parce que, la prochaine fois, les libéraux pourraient bien tenter de s'emparer
de leurs biens.