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Christine Generoux – Une heroine improbable de la culture canadienne des armes à feu

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Christine Generoux - Une heroine improbable de la culture canadienne des armes à feu

Christine Generoux, une femme de 33 ans d’Ottawa (Ontario), conteste par décret l’interdiction des armes à feu décrétée par le gouvernement libéral le 1er mai. Contrairement à d’autres plaideurs, Christine a choisi de se représenter elle-même dans le cadre de son contrôle judiciaire du décret.

Generoux se représente elle-même par nécessité. Elle n’est pas une femme riche. Elle n’a pas les moyens d’engager un avocat pour la représenter, et elle ne croit pas qu’elle devrait être obligée d’engager un avocat pour défendre ses droits protégés par la Charte.

Le ministère de la Justice est d’accord.

“Malheureusement, comme les litiges sont à la fois opportuns et coûteux, seuls les plus riches de la société peuvent se permettre d’utiliser ce dernier recours sans un programme de soutien aux litiges tel que le CCP (Programme de contestation judiciaire). En effet, sans ce programme, les groupes les plus vulnérables du Canada continueront à être laissés pour compte”.[i]

Christine Generoux est l’une des plus ardentes défenseuses de la culture des armes à feu au Canada, mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Les débuts de Christine

Comme beaucoup de Canadiens, Christine a connu des débuts “profondément troublés”.

Elle a abandonné le lycée à l’âge de 14 ans. Elle s’est enfuie de chez elle dans une tentative ratée de découvrir sa place.

En raison de sa faible estime de soi, Christine ne se respectait pas elle-même et, par conséquent, ne respectait personne d’autre. Elle avait peu confiance en elle et encore moins dans les autres. Comme tant de jeunes en difficulté, ces trous béants dans sa vie ont conduit à un manque de respect de l’autorité et ont contribué à des interactions négatives avec la police.

Malgré ses difficultés dans sa jeunesse, Christine s’est toujours impliquée dans le développement de la communauté et le travail caritatif, notamment en collectant des fonds pour lutter contre la famine, en faisant du bénévolat lors d’événements liés à la fibrose kystique et à la santé cardiaque et, plus tard, en faisant du bénévolat dans des foyers de soins de longue durée.

 

Un fier héritage de plein air

Son grand-père maternel a fui les atrocités commises en Hollande pendant la Seconde Guerre mondiale et est venu au Canada en quête d’une vie meilleure.

Ses ancêtres paternels ont fui le nettoyage ethnique et religieux au Liban et sont venus au Canada, comme tant d’autres à cette époque.

Samuel Generoux, l’arrière-grand-père de Christine, était chasseur, trappeur et guide dans le parc Algonquin à la fin des années 1800 et au début des années 1900.

Enfant, Christine et sa famille ont fait du camping dans l’arrière-pays des parcs provinciaux de l’Ontario.

 

Le tournant de Christine

La vie de Christine a commencé à changer lorsque John Perocchio, ami de longue date de la famille et défenseur de la culture des armes à feu au Canada, a emmené Christine dans les bois pour tirer pour la première fois. Il lui a appris à manier les armes à feu en toute sécurité et a aidé Christine à renouer avec les éléments culturels positifs de son enfance.

De nombreuses années plus tard, alors que son intérêt pour les armes à feu et la politique grandissait, John l’a encouragée à obtenir sa licence de possession et d’acquisition (PAL), ce qu’elle a fait. Il a également vendu à Christine son premier fusil.

“Le reste, c’est de l’histoire”, dit-elle.

Elle aimait le sens de la communauté, l’appartenance à notre culture de sécurité de longue date, et la responsabilité personnelle qu’elle a apprise grâce à sa formation sur les armes à feu lui a donné un sentiment de fierté d’accomplissement, a élevé son estime de soi et lui a apporté la paix intérieure qu’elle recherchait depuis tant d’années.

“J’ai réalisé que je n’étais pas seule, que je faisais partie d’une communauté. En renouant avec mon héritage culturel, j’ai réalisé que j’avais de la valeur, que ce que je faisais avait de l’importance, et ces prises de conscience m’ont permis de me détourner du chemin autodestructeur que j’ai suivi pendant mon adolescence”.

 

De l’abandon de la 9e année au diplôme universitaire

En sept petites années, Christine Generoux est passée d’une décrocheuse de 9e année à une diplômée de l’Université Carleton.

Christine attribue à sa famille, à son meilleur ami Joe et au soutien indéfectible de ses mentors – des membres de longue date de la culture des armes à feu au Canada – le mérite de l’avoir encouragée et motivée à passer et à réussir son test de General Education Diploma (GED), une condition d’entrée à l’université.

Aujourd’hui, Christine est titulaire d’un diplôme en études des loisirs de Collège Algonquin et une licence en études environnementales de Carleton Université.

“Obtenir mon diplôme de l’Université de Carleton a été la plus grande fierté de ma vie”, dit-elle.

“L’obtention de ma licence de possession et d’acquisition a été la deuxième réalisation la plus fière de ma vie. J’ai travaillé dur et j’ai beaucoup sacrifié pour obtenir mon diplôme et pour mon PAL, et je prends les responsabilités des deux extrêmement au sérieux”.

La vie de Christine est bien différente aujourd’hui de ce qu’elle était pendant ces années sombres de son adolescence. Elle est un membre respecté de la société, qui apporte sa contribution et qui occupe un emploi qu’elle aime.

Ce n’est pas non plus une coïncidence si les valeurs fondamentales qu’elle a apprises en renouant avec ses mentors d’enfance dans la culture des armes à feu – responsabilité personnelle, détermination et ténacité – sont les traits qui lui permettent de se débrouiller seule et de défier le gouvernement fédéral.

 

Les objectifs futurs

L’un des objectifs de Christine Generoux pour l’avenir est de créer un camp de survie en milieu sauvage pour les jeunes en difficulté. Elle sait de première main comment le fait d’être en contact avec la nature et d’acquérir les compétences nécessaires pour survivre dans la nature a favorisé son estime de soi et a changé sa vie, et elle aimerait donner aux autres la même chance.

“Un autre objectif important est qu’après avoir gagné cette affaire, nous devons inscrire dans la loi canadienne le droit de posséder et d’utiliser des armes à feu au Canada, afin qu’aucun gouvernement futur ne puisse nous faire de même”, a déclaré Mme Generoux.

 

Du membre de la culture des armes à feu au challenger juridique

Christine a obtenu sa licence de possession et d’acquisition restreinte (RPAL) en février 2020, bien qu’elle n’ait pas encore reçu sa licence physique. Les retards liés à la COVID au Centre canadien des armes à feu de la GRC sont un problème permanent et bien connu.

John Perocchio, son mentor de longue date et un homme qu’elle connaît depuis son enfance, l’aidait à construire un AR-15 personnalisé afin qu’elle puisse participer à des compétitions de tir au fusil de précision.

En cours de construction, son rêve de participer à des compétitions a pris fin lorsque Justin Trudeau et Bill Blair ont introduit leur interdiction des armes à feu le 1er mai 2020 par décret.

 

La semaine prochaine –

Dans Christine Generoux – An Unlikely Heroine of Canadian Gun Culture, partie 2, nous nous plongerons dans le contrôle judiciaire de Christine Generoux et soulignerons en quoi son approche est différente de celle des autres personnes qui contestent l’interdiction des armes à feu par décret du gouvernement libéral.

 


Pour en savoir plus sur l’avis de question constitutionnelle et de contrôle juridictionnel de Christine Generoux, veuillez lire ses documents judiciaires, énumérés ci-dessous:

 

Pour soutenir les efforts de Christine Generoux en notre nom à tous, veuillez faire un don généreux à sa page GoFundMe.

 

 

Sources :

[i] https://www.justice.gc.ca/eng/rp-pr/jr/ccl-clc/p1.html

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